16/7/2025
En Guinée, pour et contre le projet de nouvelle constitution élaboré par le conseil national de la transition (CNT) à la demande du gouvernement, chaque camp commence à affûter ses armes.
Opposé au régime militaire en place, les forces vives, une coalition de partis politiques et de la société civile, a d'ores et déjà fait savoir qu'elle battra campagne pour le "Non".
La coalition d'opposition se fonde sur le fait que des importantes de la charte de transition ne soient pas reconduites dans le projet de nouvelle constitution.
En revanche, une autre coalition de leaders de partis politiques et d'organisations de la société civile favorable au projet s'apprête à battre campagne pour une victoire écrasante du "Oui" à l'issu du référendum prévu le 21 septembre prochain.
Devant la presse, Ben Youssouf Keita, président de la coalition de soutienpour le 'Oui' à la nouvelle constitution a indiqué les raisons de son choix.
"J'ai intégré les 199 articles de la nouvelle constitution. Je considère que c'est ma constitution. Raison pour laquelle je la défend. Une deuxième raison, c'est dans l'intérêt du peuple de Guinée. Il y a des dispositions nouvelles qui n'existaient pas dans une constitution comme quand je prends l'obligation pour toutes les familles d'envoyer leurs enfants à l'école. C'est à dire : l'école obligatoire. Avant, il y avait l'école publique gratuite mais elle n'était pas obligatoire pour les enfants. Cette fois ci, elle est obligatoire. Une très bonne disposition.
Ensuite, avant on parlait des langues nationales. Aujourd'hui, la langue officielle de travail c'est le français mais la langue nationale est d'enseignement obligatoire dans les écoles. C'est une très bonne disposition", a-t-il indiqué, ajoutant plus loin qu'il y a aussi pour toute la population, la couverture médicale universelle.
KS
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