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25/5/2023

 
Pour dénoncer «la violation de la charte de la transition par la junte militaire au pouvoir», les Forces Vives de Guinée (FVG) ont appelé le 24 mai 2023 à une marche «pacifique et citoyenne» dans le Grand Conakry. Mais de sources concordantes, cet appel n’a pas été suivi.

Sur la route de Prince où les activités sont souvent paralysées pendant les manifestations à l’appel de l’opposition, le calme a régné toute la journée, à l’image des quartiers traversés par l’autoroute Fidel Castro jusqu’au centre-ville de Conakry.

De Kagbelen gare dans la commune urbaine de Dubréka à Hamdalaye en passant par Sonfonia, Wanindara, Cosa, Bomboly, Koloma et Bambéto dans la commune de Ratoma, il n’y a eu l’ombre d’aucun manifestant.

Pas d’ordures déversées ni de pneus brûlés sur la chaussée. Toutes les activités économiques se sont déroulées normalement, notamment la circulation.

A chaque cent à deux cents mètres le long de la route de Prince, des dispositifs de sécurité composés de policiers, de gendarmes et même de militaires ont été déployés. Ce qui semble avoir empêché les rassemblements.

Les Forces Vives de Guinée opposées à la gestion unilatérale de la transition par les militaires demandent entre autres, un cadre de dialogue fécond sous l’égide de la CEDEAO.

Parmi leurs multiples demandes, les autorités ont répondu favorablement à certaines. C’est la libération critiquée des responsables du FNDC et la levée du contrôle judiciaire qui frappait neuf (9) responsables politiques.

Malgré la satisfaction de ses principales de revendications, force est de constater que la coalition de partis politiques et d’organisation de la société civile guinéenne ne semble pas convaincue de la bonne foi des autorités de la transition. Elle prévoit demain, une nouvelle manifestation sur toute l’étendue du territoire national.

KS