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Mory Condé (MATD): "les partis politiques en choisissant des personnes ..., ils doivent veiller sur la question d’éthique"

26/9/2022

 
Dimanche 25 septembre 2022, des informations faisant état de l'arrestation à Koundara, de Abdoulaye Bah, conseiller politique de l'opposant Cellou Dalein Diallo et ancien président de la délégation spéciale de Kindia, alors qu'il se rendait au Sénégal avec son père malade, ont circulé sur les réseaux sociaux. Quelques heures plus tard, le responsable de la Cellule de Communication de l'UFDG (union des forces démocratiques de Guinée) a précisé qu'il s'agissait plutôt d'une tentative d'arrestation du responsable du parti.

Contacté ce lundi par la radio Fim FM, le ministre de l'Administration du Territoire et de la Décentralisation, Mory Condé qui dit s'être fortement impliqué aux côtés du responsable de l'UFDG pour résoudre le "problème administratif" auquel il été confronté, n'a pas été du tout tendre avec la Cellule de communication du parti de Cellou Dalein Diallo.

"Je pense que c’est regrettable que les personnalités au compte d’une formation politique de la trempe de l’UFDG puissent se permettre de se prononcer sur un sujet dont elles n’ont pas la maîtrise. En l’écoutant (le responsable de la communication de l'UFDG: ndlr) même vous aller sentir en un moment que lui-même il n’a aucune maîtrise de cette situation", a déploré le ministre Mory Condé avant de revenir au vif du sujet.

"Monsieur Abdoulaye Bah, citoyen guinéen, se rend à Dakar avec son papa malade et un chauffeur à bord d’un véhicule immatriculé RG en Guinée. Certainement le frère Joachim n’a pas encore tous les détails. (…) Pour se rendre dans un pays de la CEDEAO, c’est très clair. Lorsque vous avez un véhicule immatriculé en Guinée, MD du Mali ou SL au Sénégal et que vous devez vous rendre dans un pays de la CEDEAO, le principe de libre circulation des personnes et leurs biens recommande que les citoyens de la CEDEAO soient munis d’un laissez-passer. Ces laissez-passer sont délivrés par les douanes. Parce que vous n’êtes pas sans savoir qu’il y a une tarification douanière des recettes qui sont prélevées au niveau des douanes de chaque pays membre de la CEDEAO qui servent de contribution. Maintenant monsieur Abdoulaye Bah est arrivé au poste de frontière de Boundoufourdou avec un laissez-passer délivré par la police régionale de Kindia. Je suis formel là-dessus parce que, j’ai eu à échanger avec lui. La police régionale de Kindia, lorsqu’il est arrivé, le papa étant malade il a 81 ans, les agents se sont passés de bien vérifier toute la documentation. Au moment juste où les agents étaient en train de dire à Abdoulaye Bah de continuer et de bénir pour l’état de santé du papa, tout de suite il y a un agent de la police qui a demandé encore à revoir les documents. Cela a énervé un peu Abdoulaye Bah. Lorsque cet agent a regardé, il a trouvé effectivement que les doutes qu’il avait, étaient fondés. Le document de laissez-passer dont disposait monsieur Abdoulaye Bah, était un laissez-passer délivré par la police régionale de Kindia . Il a demandé ainsi donc au chauffeur de retourner et de s’assoir. De discussion en discussion, d’altercation en altercation, monsieur Abdoulaye Bah ne voulait pas se soumettre. Le policier a dit je suis formel, vous n’êtes pas en règle. La preuve, le document dont vous disposez. Et cela n’est valable que lorsque un citoyen par exemple qui s’est fait saisir les documents de son véhicule par des policiers ou des gendarmes en tenue où il a perdu les pièces de son véhicule. La police peut te délivrer un laissez-passer qui te permet de circuler en attendant de récupérer ou régulariser la situation des pièces de son engin. Mais lorsqu’il s’agit de sortir du territoire national, c’est la douane qui délivre. Donc après ces mots du policier, le policier a demandé à Abdoulaye Bah de retourner. Ne voulant pas se soumettre, il y a eu des altercations. Il s’est retourné. Comme le responsable de la police était parti à Koundara pour une réunion, Abdoulaye Bah est resté en attente. Une heure après il est venu, il a demandé au policier : mais comment vous pouvez me faire asseoir vous ne dites rien, j’ai mon papa malade. Le policier dit: nous, on a été le premier à lui faciliter la tâche ayant vu un papa qui est aussi âgé avec vous. Mais lorsque vous n’êtes pas en règle et vous ne nous facilitez pas la tâche, vous allez attendre l’arrivée de notre chef. Donc le commissaire étant arrivé, le commissaire a dit à Abdoulaye Bah voici, ce qui vous empêcherait de sortir. Retournez à Conakry, nous on a été formé par rapport à cela par la CEDEAO. Retournez à Koundara vous allez vous munir d’un laissez-passer de la douane et ensuite vous revenez vous allez partir. Abdoulaye Bah est revenu à Koundara. Quand il est revenu à Koundara, c’est le préfet de Koundara, parce que moi j’avais été informé, j’ai dit mais Abdoulaye Bah n’est pas recherché par la police, rien. Pourquoi on va l’empêcher? J’ai appelé le préfet de Koundara, j’ai dit, passez-moi monsieur Abdoulaye Bah, il m’a passé Abdoulaye Bah, j’ai parlé avec lui. Je vais taire le nom du responsable de l’UFDG que j’ai appelé pour mettre en conférence pour qu’il sache que l’information qui a été diffusée par leurs canaux était fausse. Il a suivi ma conversation avec Abdoulaye Bah. Où Abdoulaye Bah dit que : lui il a pensé qu’on voulait l’arrêter parce qu’il est resté 2 heures de temps assis. J’ai dit mais Abdoulaye écoutez, nous sommes des citoyens guinéens nous n’avons besoin d’activer davantage la passion entre le gouvernement et les citoyens. Est-ce que tu as été arrêté ? Il dit: Non je n’ai pas été arrêt mais vu qu’on m’a fait asseoir d’attendre. J’ai dit mais on vous a expliqué pourquoi on vous a fait asseoir. Vous-même vous êtes conscient là-dessus. Il dit oui, effectivement que lui en voulant bien faire il a été à la police pour prendre un laissez-passer. J’ai dit mais ça c’est un problème administratif mais qui n’a rien à voir avec une quelconque accusation ou votre personne mais c’est les principes. Il dit non qu’il a compris. Ce responsable de l’UFDG était au téléphone en conférence il a suivi notre conversation. Après j’ai demandé au préfet, j’ai dit il faut l’assister, parce que c’était hier vers les 18heures. J’ai dit mais appelle tes services pour lui faciliter, vu que le papa est souffrant pour ne pas qu’il reste encore la journée du lundi une demi-journée à Koundara. Il faut l’assister afin qu’il puisse avoir le laissez-passer. C’est ainsi le préfet a assisté Abdoulaye Bah et le papa pour avoir le laissez-passer et il les a hébergés jusqu’à ce matin. Ce matin, ils ont pris leur véhicule, ils sont en train de partir. Abdoulaye Bah m’a appelé pour me remercier et s’excuser", a-t-il expliqué.

Mais avant de terminer le ministre a tenu à faire savoir ce qui le dérange dans cette affaire concernant toujours la communication des partis politiques.

"...je me dis que les partis politiques en choisissant des personnes qui doivent porter quand même leur parole, ils doivent veiller sur la question d’éthique. On ne peut pas se hasarder à faire des communications sans comprendre. Ce que je dis, je suis formel là-dessus. J’ai communiqué avec Abdoulaye Bah du début jusqu’à la fin de la chose. Parce qu’aujourd’hui on a tendance à faire croire que oui la gendarmerie et la police agissent autrement pourtant ce n’est pas réel", a soutenu le ministre de l'Administration du Territoire et de la Décentralisation.

KS


 

 
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