20/9/2024
« Ne ne pouvons pas dire merdre aux partenaires économiques occidentaux en se tournant vers la Chine qui nous donne le fil à retorde dans cette nouvelle relation économique...», nous explique un commerçant guinéen très revolté contre le processus d'obtention du visa chinois en Guinée.
En effet, dit-on. pour avoir le visa chinois c'est vraiment un parcours de combattant. Il faut se réveiller à 3 h du matin pour être à la porte de l'ambassade à 4 h du matin. Ce, avec tous les risques qui guettent les opérateurs économiques de ce pays en matière de sécurité.
A la porte, les services de sécurité guinéen notamment la police, rendent tellement l'entrée difficile qu'il s'est développé un système de corruption mis en place : << Je vois des gens entrer qui passent devant moi alors que j'étais là avant eux depuis 4h matin. Parce qu'ils paient l'argent...Après mon voyage j'ai moi même payé une fois et j'ai devancé ceux qui n'avaient pas les moins ...>> avoue un commerçant qui dénonce un système, établie à la porte de l'ambassade de Chine, auquel lui même participe.
Dans l'enceinte de l'ambassade, les choses sont encore beaucoup plus compliquées en matière de service. Le travail journalier commence le matin et fini à midi. En matière de traitement de dossier, c'est une seule personne par heure. Alors que dehors parfois ce sont plus de 100 opérateurs économiques, des étudiants et autres qui attendent de franchir la fameuse barrière pour se retrouver dans l'enceinte.
La Chine - qui vient de devancer en matière de commerce international les pays occidentaux avec des échanges commerciaux s'élevant à environ 152 milliards d'euros
- devenant ainsi le premier partenaire africain en la matière, doit éviter en Guinée de frustrer les opérateurs économiques nationaux. Il doit revoir le processus de l'obtention de visa surtout pour les acteurs du développement commercial. Dans le but de renforcer la bonne coopération qui existe déjà entre la Chine et la Guinée
Nous y reviendront
NMC
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