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Une dernière photo… puis plus rien : une famille entière périt dans le crash du vol Air India 171

13/6/2025

 

C’était censé être le premier jour du reste de leur vie. Ce fut le dernier.Ce matin du 11 juin 2025, ils souriaient. Tous les cinq. Pratik Joshi, sa femme Komi Vyas, et leurs trois enfants, encore si jeunes. Un simple selfie, pris dans l'avion avant le décollage, envoyé à la famille et aux amis restés en Inde. Une image floue, tendre, un moment de bonheur suspendu. C’est tout ce qu’il reste. Une dernière image. Un instant arraché au temps, figé à jamais.

Le vol 171 d’Air India n’est jamais arrivé à destination. Il s’est écrasé peu après le décollage. Aucun survivant. Aucun cri entendu. Aucun espoir.

Pratik Joshi vivait à Londres depuis six ans. Ingénieur en informatique, il rêvait d’un avenir meilleur pour les siens. Pendant des années, il a économisé, rempli des formulaires, attendu. Pendant des années, sa femme Komi — médecin respectée — élevait seule leurs enfants en Inde, en attendant le feu vert pour rejoindre son mari. Ce feu vert est arrivé il y a à peine quelques jours.

Elle avait quitté son travail. Les enfants avaient dit au revoir à leur école, à leurs amis, à leurs grands-parents. Les valises étaient prêtes. L’excitation était immense. L’avenir les attendait au bout du vol. Londres. Une nouvelle vie. Ensemble. Mais ils n’y sont jamais arrivés.

L’avion s’est brisé. Et avec lui, les espoirs, les projets, l’amour d’une vie. Cinq cœurs battants. Cinq vies pleines de promesses. Cinq voix qui se sont tues à jamais. Et une poignée de cendres là où hier encore brûlait un rêve.

C’est une tragédie insoutenable. L’absurdité du destin dans sa forme la plus cruelle. La violence d’un adieu qu’aucun mot n’avait préparé. Que reste-t-il, sinon l’horreur, l’injustice, et une photo ? Une simple photo, sourire figé et regard tourné vers demain. Mais demain n’est jamais venu.

Ce drame déchire. Il nous rappelle, dans une clarté brutale, que tout est fragile. Que tout peut s’écrouler. Que rien ne nous est promis, pas même les choses que nous avons méritées, pas même les êtres que nous aimons.

Alors aime. Embrasse. Parle. Rêve. Pleure s’il le faut. Mais vis. N’attends pas demain. Il pourrait ne jamais venir.

Par Aboubacar SAKHO
Expert en Communication

 

 
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